Le nouveau-né qui vient au monde aujourd’hui y vient exactement dans le même état qu’il y venait il y a sept millions d’années à l’aube extrême de la spécification de l’espèce. C’est a dire armé d’un système biologique et pulsionnel destiné a assurer sa survie. Or, l’espèce, au fur et a mesure de son évolution, a dû composer avec le lien social et a donc été amenée, de façon empirique, à trouver le moyen de brider le système pulsionnel natif et d’introduire le nouveau-né naturellement autocentré à ce lien. Parvenant ainsi en quatre années d’éducation précoce à lui conférer les acquis des millions d’années de l’évolution. Sous l’effet de différents mouvements sociaux cette éducation a été abandonnée depuis environ cinquante ans. Si la régression ainsi générée n’a pas été sans conséquence, elle ira en s’aggravant avec les développements technologiques. Si nous ne voulons pas que l’humanité en soit réduite à sa seule qualité de consommateurs, il importe de revenir à l’éducation précoce.