Les mers et les océans sont le réceptacle d’une grande partie de la pollution engendrée par l’activité humaine et la mer Méditerranée, la plus grande mer « fermée » du monde, est particulièrement menacée.
À côté des très médiatiques contaminants plastiques, il existe une pollution invisible constituée d’une grande diversité de contaminants chimiques, appelés micropolluants. Ces micropolluants (plus de 110 000 molécules sont recensées par la règlementation européenne) sont des substances indésirables, détectables dans l’environnement à très faible concentration et pouvant engendrer des effets néfastes sur les organismes vivants en raison de leur toxicité, de leur persistance et de leur bioaccumulation. Face à l’étendue de cette pollution, les pouvoirs publics ont élaboré un plan national de lutte contre les micropolluants 2016-2021 ayant pour vocation principale la réduction de leurs émissions.
Cette conférence mettra plus particulièrement l’accent sur la pollution des milieux aquatiques et sur deux types de contamination : diffuse et ponctuelle. La pollution « diffuse » résulte majoritairement des produits phytosanitaires grandement utilisés en agriculture alors que la pollution « ponctuelle » concerne les micropolluants d’origine domestique et sera illustrée au travers de l’étude des résidus de médicaments. Au-delà du constat, seront évoquées quelques alternatives pour demain.