Comme dans une majorité de domaines d’activité ou de pans de société, la représentation des femmes en sciences est déficitaire. Même dans le domaine des sciences de la vie où les étudiantes sont majoritaires, le plafond de verre sévit quand il s’agit de se projeter dans les carrières académiques. Que dire de l’informatique qui plafonne avec une dizaine de % d’étudiantes dans ses filières ?
Effet Matilda, syndrome de l’imposteur, effet tube de dentifrice, falaise de verre… de la désaffection pour les spécialités scientifiques au lycée jusqu’au récent phénomène « opting out » (non merci) dans les carrières à haut niveau.
Quelles que soient les causes évoquées pour expliquer ce déséquilibre, malgré des injonctions et mesures encore timides mais concrètes prises pour tenter d’y palier, la situation déclenche des alertes fortes, par exemple de la part des industriels volontaires pour recruter des filles en priorité, à compétences égales
Beaucoup d’études ont été menées : ainsi, le « paradoxe de l’égalité des sexes » fait observer que la sous-représentation des femmes dans les domaines scientifiques est une caractéristique des pays dits « développés ».
« We are open. The door is just very heavy». La porte n’est pas fermée mais s’avère beaucoup plus lourde pour les femmes qui doivent investir pour avoir « un pied dedans» afin d’être invitées, intégrées, acceptées, embauchées, promues, etc.
Tout comme l’inclusivité et l’accessibilité permettent à toutes et tous de bénéficier d’aménagements destinés initialement aux situations de handicap, visible ou non, des mesures doivent être prises pour atteindre un équilibre via la mixité, la diversité, l’inclusion et la cohabitation équitable sans discrimination. »